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Lundi 21 septembre 1 21 /09 /Sep 23:58
4e chapitre de la cage dorée enfin en ligne sur http://lacagedoree.canalblog.com/ !

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Mardi 20 janvier 2 20 /01 /Jan 21:49
Le chapitre trois de la cage dorée est désormais en ligne, rendez-vous sur mon nouveau blog pour le lire

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Mardi 20 janvier 2 20 /01 /Jan 21:47
Parce que ce blog ne traite pas de pornographie et que je suis contre cette bandrole publicitaire, je déménage.


Rendez-vous sur http://myaoi.canalblog.com/

Mya

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Mercredi 19 novembre 3 19 /11 /Nov 21:29
Andrew s'assit dans l'amphithéâtre pour suivre son premier cours à l'université. Il observa les gens assis autour de lui. C'était majoritairement des garçons, et tous affichaient sur leur visage une expression concentrée et sérieuse. Il se sentait tout petit, entouré de tous ces étudiants. Son premier cours s'avéra plus que soporifique et il ne fut pas mécontent qu'il s'achève.
En sortant il aperçût dans la cohue une paire d'yeux gris, froids comme la glace et il crut reconnaitre le garçon de la demeure ou il travaillait, mais le temps de se retourner et il avait disparu. Andrew mangea seul dans l'immense cafétéria et assista au reste de ses cours, avant de passer vite fait chez lui pour prendre le pantalon que lui avait donné le garçon blond et de le passer en vitesse pour enfin se rendre sur son lieu de travail.
Il se mit à tondre le gazon, le long du sentier, pensant que ses employeurs seraient plus contents si depuis le chemin de l'entrée, le jardin paraissait soigné avant le reste. Ça ne faisait pas dix minutes qu'il tondait la pelouse quand le blond passa devant lui, accompagné d'une jeune fille très mince aux jambes interminables, à peine cachées par une jupe très courte. Elle avait de longs cheveux blonds qui tombaient en cascade sur son dos et un très joli visage. Andrew les regarda passer et il vit le blond lui faire un clin d'œil.


Lucas s'était installé tout en haut de l'amphithéâtre pour son premier cours. Après deux minutes déjà, il n'en pouvait plus. Ce que ce prof était chiant ! Lucas se mit alors à détailler les étudiants, du haut de son perchoir. Il y avait quelque jolies nanas et des mecs plutôt mignons. Lucas était bisexuel et il ne s'en cachait pas, ni à ses parents, ni à personne. En général, on ne lui disait jamais non. Son attention fut attirée par les cheveux noirs et tondus d'un étudiant sur le point de s'assoupir. Le jardinier. Ainsi donc il étudiait la même chose que lui ? Un sourire se dessina au coin de ses lèvres. Il n'était peut-être pas si indigne d'intérêt, finalement.
Durant le reste de la journée, il fit connaissance de Tatiana, une fille peu farouche aux jambes longilignes. D'après son attitude, il comprit très vite qu'il lui plaisait et il l'emmena boire un café après les cours.
-... et j'ai deux sœurs, l'une est infirmière et l'autre est cadre dans une entreprise...
-Tatiana, la coupa-t-il. Il avait bien envie de lui dire que rien de tout ça ne l'intéressait plus que sa paire de seins, mais il n'aurait jamais pu profiter d'eux s'il l'avait fait... Tatiana, tu es magnifique, lui dit-il en lui faisant un sourire charmeur.
Elle se mit à glousser. Il approcha son visage du sien et l'embrassa. Elle introduisit sa langue dans sa bouche et il se mit à lui caresser un sein, à travers son chemisier. Il mit fin au baisé et elle fit la moue.
-Ca te dit de passer chez moi ?
Tatiana fit un sourire coquin.
-oui.

En passant devant le jardinier, Lucas ne put s'empêcher de lui faire un clin d'œil. Il avait envie de le rendre jaloux. Tatiana n'était qu'un trophée, une belle plante. Rien de ce qui était sorti de sa bouche ne l'avait intéressé une minute, mais ses lèvres pulpeuses étaient un appel au pécher.

Arrivé dans sa chambre, il se dépêcha de déshabiller Tatiana, avant de se déshabiller lui-même.
-Tu es si beau, dit elle admirative devant son corps musclé.
-Merci, dit il en la couchant dans son lit.
Il se mit à l'embrasser dans le cou, tout en massant doucement ses seins et en collant son intimité contre son sexe. Il lui lécha les tétons et Tatiana se mit déjà à gémir. Comme il la méprisait, d'être aussi facile ! Il descendit jusqu'à son sexe en lui embrassant le ventre et se mit à lécher ses lèvres, puis son clitoris, et à embrasser son sexe. Elle gémissait sous ses coups de langue et il se mit à entrer sa langue dans son sexe. Il finit par y introduire un doigt, et le sortit pour titiller son anus, sans pour autant arrêter de lui lécher le sexe sensuellement. Il savait que ça lui ferait perdre la tête et il avait raison. Elle se mit à gémir plus fort. Il se mit à enfoncer légèrement son doigt dans son anus, et elle jouit dans un râle de plaisir.
-Alors ma belle, c'était bon ? interrogea-t-il en se mettant au niveau de son visage.
- Délicieux, dit-elle en souriant.
-Tu ne vas tout de même pas te contenter de ça ? demanda-t-il en collant son sexe durci contre le sien.
-Oh non...
-J'aime mieux ça, répondit-il en introduisant son sexe dans le sien. Elle eut un hoquet de surprise, mais il fut rapidement remplacé par de longs gémissements dus aux lents vas et viens que lui procurait Lucas. Elle jouit une deuxième fois et Lucas continua ses vas et viens, si bien qu'elle jouit une troisième fois, en même temps que lui cette fois ci.


Andrew arrivait à la fin de son temps de travail quand il vit la blonde sortir, le sourire aux lèvres. On pouvait dire qu'ils n'y étaient pas allés par quatre chemins. Il taillait la haie près de l'entrée principale de la maison quand le blond en sortit et s'assit sur les marches du perron, en regardant la jeune fille s'éloigner. Il mit les mains autour de sa cigarette pour l'allumer. Andrew sentait son regard sur lui. Il lui tournait le dos. Il n'avait pas envie de le voir. Que ce garçon étudie au même endroit que lui alors qu'il travaillait pour lui le gênait. Il ne voulait pas qu'il sache.
-Comment tu t'appelles, déjà, lui demanda le blond.
-Andrew, répondit-il, sans se retourner.
-Andrew... Joli prénom.
-Et toi ?
-Lucas. Dis-moi, Andrew... tu vas à l'université, non ?
Andrew se sentit rougir. Il l'avait vu, lui aussi.
-Oui.
Un silence s'installa, et Andrew ne chercha pas à le briser. Quand il se retourna, Lucas n'était plus là.

Après plusieurs jours passés à travailler pour la famille Delatourre, Andrew s'était vite rendu compte que Lucas vivait pratiquement seul dans cette immense demeure et qu'il ramenait des filles, ou des garçons pratiquement tous les jours, et à chaque fois différents. Il n'y avait donc plus de doutes pour lui quant à sa bisexualité. Il ne lui parlait que rarement, car il ne l'aimait pas beaucoup. Il le trouvait hautain et ça ne lui plaisait pas du tout. Quand ils se croisaient à l'université, ils s'ignoraient poliement, et ça lui plaisait comme ça.


Lucas se plaisait à l'université. Il y avait tellement de monde, et chaque jour il rencontrait de nouvelles personnes. Il ne s'était pas passé un jour sans qu'il ne ramène quelqu'un, fille ou garçon, pour passer un « bon moment ». Lucas avait bien remarqué qu'Andrew l'évitait quand ils étaient à l'université. Ils leur arrivaient de se croiser, mais il détournait simplement le regard, et il partait toujours le plus vite possible de l'amphithéâtre.
Ce garçon l'intriguait. Il le méprisait, comme il méprisait tout le monde, mais il lui trouvait une beauté simple et rude. Il n'avait pas l'air d'attacher la moindre importance à son apparence, et pourtant, plus Lucas le voyait, que ce soit dans le jardin ou à l'école, plus il le désirait.

Lucas rentrait des cours, seul pour une fois. Il avait reçu une invitation pour une soirée prévue en fin de semaine chez l'une des filles avec qui il avait couché dans les jours qui précédaient. Il comptait bien y aller, même si revoir cette fille ne l'intéressait pas. Il s'étonna en rentrant chez lui de ne pas voir Andrew s'activer dans le jardin. Peut-être était-il à l'arrière. Lucas se sentait las. Blasé. Il ouvrit la porte de la maison et se figea. Une douce mélodie parvenait à ses oreilles. Lucas lâcha son sac et se précipita dans le grand salon.
-Qu'est ce que tu fais, s'emporta-t-il
Andrew, qui ne l'avait visiblement pas entendu arriver sursauta violement, produisant quelques fausses notes au piano, avant de se lever et de s'en écarter précipitamment, comme un gamin pris en faute.
-Hein ? Tu faisais quoi ? répéta Lucas, avant de le gifler violement.
Andrew se tenait la joue. Il mit un certain temps avant de réagir.
- Ca ne va pas non ? T'as pas le droit de me frapper !
-Et toi t'as pas le droit de rentrer dans la maison !
-Je... Je suis désolé... Je cherchais M. Delatourre, j'ai fini ce qu'il m'avait demandé de faire, et en passant devant le piano, j'ai pas pu résister, ça faisait trop longtemps que je n'avais plus joué... J'ai pas pu l'emporter avec moi... Mais c'était pas la peine de me frapper !
Lucas s'assit sur le canapé, et ferma les yeux, avant d'inspirer profondément. Il sortit brusquement son GSM de sa poche et composa un numéro.
-Jean, le jardinier n'a plus rien à faire, dit il en regardant Andrew d'un œil mauvais.
-...
-ok...
Lucas raccrocha. Il était énervé. Qu'est ce qu'il se croyait ce foutu jardinier. Rentrer comme ça et utiliser son piano ? SON piano !
-Ben tu viens, dit-il en s'apercevant qu'Andrew n'avait pas bougé. Il se remit à marcher et il entendit les pas d'Andrew derrière lui, ce qui lui indiquait qu'il le suivait, maintenant.

Une fois arrivés dans le bureau de Jean, Andrew se planta à l'entrée sans bouger.
-Ben rentre ! « Abruti » pensa-t-il
Andrew entra. Lucas s'assit à la place de Jean et se mit à fouiller le bureau. Il levait des papiers, fouillait dans les tiroirs, déplaçait des objets. L'énervement l'empêchait de trouver quoi que ce soit. La main d'Andrew se posa sur son épaule et le fit sursauter. Il n'avait pas remarqué qu'il avait fait le tour du bureau.
- Calme-toi... Je suis désolé d'être entré sans permission, ça ne se reproduira plus.
Lucas soupira.
-C'est pas ça... c'est le piano... il ne faut pas que tu touche à ce piano, c'est compris ? Je me fiche bien que tu entre dans la maison, mais ne touche plus à ce piano.
-Oh... bon, d'accord. Tu en joues aussi ?
-Non, je serai incapable d'en sortir la moindre mélodie, dit il en se remettant à chercher cette fichue feuille.
-Ah enfin !
Lucas parcourut la feuille des yeux.
-Eh ben, t'es pas sorti de l'auberge, dit il en la lui tendant.


Andrew s'était rendu à la demeure des Delatourre pour commencer son travail au plus vite. Après avoir passé son pantalon de travail, il s'apperçut qu'il ne lui restait rien à faire. Andrew se dirigea vers la porte de la cuisine, qui n'était jamais vérouillée, et il entra.
-Monsieur Delatourre ? Alfred ? Carmen ?
Personne ne répondait. Il semblait être seul dans la maison. Andrew sortit de la cuisine et se retrouva dans une grande et belle salle à manger. Huit chaises design se trouvaient autour de la table. Elles donnaient un air froid à cette piece qui aurait du être conviviale. De là ou il était, Andrew appercut un magnifique piano dans la pièce voisine. Il savait qu'il n'était pas sensé s'avanturer dans la maison, mais comment revenir en arrière après avoir vu un si beau piano ? Andrew parcourut la distance qui l'en séparait et s'assit sur le petit banc. Il toucha lentement les touches du piano, sans les enfoncer. Son propre piano lui manquait. Il n'avait pas joué depuis si longtemps... ses doigts se mirent à jouer une mélodie qu'il appréciait particulièrement. Il ferma les yeux et se laissa emporter par la musique. Il était sur un petit nuage.
-Qu'est ce que tu fais ? s'exclama une voix furieuse
Andrew sursauta violement. Il avait été surpris, et il se sentait vulnérable à cet instant, parce quand il jouait, il exposait la part la plus personnelle de lui-même à quiquonque l'écoutait. Il se leva précipitament et fit un pas pour s'écarter du piano.
-Hein ? Tu faisais quoi ? répéta Lucas, avant de le giffler violement.
Andrew se tenait la joue. Il l'avait frappé fort, et la douleur ne s'atténua qu'après plusieurs secondes.
-Ca va pas non ? t'as pas le droit de me frapper !
-Et toi t'as pas le droit de rentrer dans la maison !
-Je... Je suis désolé... Je cherchais M. Delatourre, j'ai fini ce qu'il m'avait demandé de faire, et en passant devant le piano, j'ai pas pu résister, ça faisait trop longtemps que je n'avais plus joué... J'ai pas pu l'emporter avec moi... Mais c'était pas la peine de me frapper !
Lucas s'assit sur le canapé, et ferma les yeux, avant d'inspirer profondément. Il sortit brusquement son GSM de sa poche et composa un numéro.
-Jean, le jardinier n'a plus rien à faire, dit il en regardant Andrew d'un œil mauvais. « « Le jardinier »... quel crétin celui là... « Le jardinier »... il a un nom « le jardinier » »pensa Andrew en le fusillant du regard.
-...
-ok...
Lucas raccrocha. Il avait l'air très énervé, et Andrew ne comprenait pas qu'on se mette dans un tel état pour si peu. Il n'avait rien volé, ni rien abimé tout de même...
Lucas se dirigea vers la sortie du salon, et Andrew ne bougea pas
-Ben tu viens, dit il en se retournant vers lui. Andrew lui emboita le pas avec mauvaise humeur.

Lucas l'emmena dans le bureau de Jean. Ne sachant pas s'il devait entrer ou rester dans la salle d'attente, Andrew se planta a l'entrée du bureau sans bouger.
-Ben rentre ! Aboya-t-il
Andrew entra. Lucas s'assit à la place de M. Delatourre et se mit à fouiller le bureau. Il levait des papiers, fouillait dans les tiroirs, déplaçait des objets avec fébrilité. Andrew fit le tour du bureau. Lucas avait l'air d'un dément, il fallait qu'il se calme, tant de colère en une seule personne... ça ne pouvait être que destructeur. Il posa sa main sur son épaule et Lucas sursauta violemment.
- Calme-toi... Je suis désolé d'être entré sans permission, ça ne se reproduira plus, dit il en ignorant le fait qu'il lui avait fait peur.
Lucas soupira.
-C'est pas ça... c'est le piano... il ne faut pas que tu touche à ce piano, c'est compris ? Je me fiche bien que tu entre dans la maison, mais ne touche plus à ce piano.
-Oh... bon, d'accord. Tu en joues aussi ?
-Non, je serai incapable d'en sortir la moindre mélodie, dit-il en se remettant à chercher ce qu'il cherchait. Andrew ne comprenait pas pourquoi il ne pouvait pas toucher au piano, surtout que s'il ne savait pas en jouer, ça ne devait pas être le sien... mais peut-être était-ce pour cela ?
-Ah enfin !
Lucas parcourut la feuille des yeux.
-Eh ben, t'es pas sorti de l'auberge, dit il en la lui tendant.

Effectivement, Andrew n'était pas sorti de l'auberge. Il devait abattre deux arbres, planter des rosiers et des parterres de fleurs et faire tout un tas d'autres corvées...

Publié dans : La Cage Dorée
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Dimanche 9 novembre 7 09 /11 /Nov 15:00
Allan travailla sérieusement tout le weekend. Il fut surpris de ne recevoir aucune nouvelles de Mike, mais ne lui en envoya aucune, après tout, ils n'étaient pas vraiment un couple, peut-être ne s'attendait-il pas à ce qu'il lui donne des nouvelles.
Il attendait April au coin de sa rue en fumant une cigarette.
-Ah t'es là ma biscotte ! dit joyeusement April en le voyant. Comment s'est passé ton weekend ? demanda-t-elle
-Oh... euh... Tranquille.
-Tranquille hein ? dit-elle en bougeant frénétiquement ses sourcils.
-Oui, tranquille, petite perverse. Je ne l'ai pas vu.
-oh... pourquoi ?
-Parce qu'il ne m'a pas donné de nouvelles, dit il en jetant son mégot par terre.
-... c'est étonnant ça...
-Pas tant que ça...
-Comment ça ?
-On n'est pas vraiment un couple, tu l'as dit toi-même.
-mouais... quand même... même pas un petit sms ?
-même pas ça...

La journée de cours se déroula normalement. Allan s'était habitué aux regards outrés, et il n'y prêtait plus attention. Sur le chemin du retour, Allan qui n'avait pas envie de se retrouver seul proposa à April d'aller boire un verre, ce qu'elle accepta.
-Ca ne te dérange pas si on va dans un bar gay ?
-Non, quelle importance... Tu te remets en chasse ?
-On n'a qu'à dire ça...

Allan et April s'assirent au bar et commandèrent une bière chacun. Allan apprit qu'elle avait un frère qui était décédé trois ans au paravent et ils riaient aux éclats quand il croisa le regard de quelqu'un qu'il connaissait bien. Son sourire se figea lorsque ses yeux se posèrent sur les yeux noisette encadrés de cheveux châtains de Mike. Mike était là. Et il n'était pas seul. Un grand blond bien bâtis lui touchait la main. Allan reporta son attention sur April et tenta au mieux de cacher son trouble, mais il ne devait pas être bon pour cela, car elle se retourna discrètement avant de lâcher un « oh » de surprise.
-ça va ? demanda-t-elle.
-Oui, répondit Allan, contrarié.
-C'était ce que vous aviez convenu.
-Je sais ! Je n'ai rien dit !
-Non, mais tu verrais ta tête...
-Il approche, raconte un truc !
-... et donc j'ai dit à Jenny qu'elle n'aurait jamais du lui faire confiance, que c'était qu'un crétin...
-Salut, je vous dérange pas ?
-Oh, Mike, dit-elle en se retournant, faussement surprise.
Mike ne lâchait pas Allan des yeux.
-Comment ça va ?
-Ca va... Tu es venu accompagné, à ce que je vois.
-Euh oui... c'est euh William...
-Tu devrais y retourner, il a l'air de s'ennuyer sans toi.
-Bon... Je t'appellerai ce soir.
Allan le regarda s'éloigner. Il murmura quelque chose à l'oreille de « William » et ils s'en allèrent tous les deux.
-Je ne suis qu'un crétin...
April mit sa main dans son dos et le frotta, comme pour le rassurer.
-Pourquoi tu dis ça ?
-Je laisse tomber Logan parce qu'il ne veut pas quitter Julia pour me mettre avec un gars qui ne fait que coucher à gauche et à droite...
April sourit.
-Je croyais que tu ne l'aimais pas, que tu le trouvais juste attirant....
-Ouais, dit il en finissant son verre, mais je crois que je ne suis pas partageur.

Allan reçut un sms de Mike ce soir là, qui lui demandait s'il boudait et s'il était d'humeur à sortir. Allan accepta. Sortir, voir du monde, c'était tout ce dont il avait besoin, avec ou sans Mike. Il but abondamment durant la soirée et dansa, même avec des filles. Il était tard quand Mike se colla à lui et lui murmura sensuellement à l'oreille qu'il avait envie de rentrer, et Allan, qui ne savait de toute façon plus vraiment ce qu'il faisait accepta.
-Merde... dit-il, une fois arrivés devant sa porte.
-Quoi ?
- Je... je ne retrouve pas mes clés, dit il en gloussant.
-Cherche bien, répondit Mike en introduisant ses mains dans ses poches.
-Oh petit coquin !
-Mais non, qu'est ce que tu crois !
Allan gloussait et Mike leva les yeux au ciel.
-Bon, on n'a plus qu'à aller chez moi alors...
-D'accord, répondit-il en se pendant à son bras.
-Je te préviens, c'est pas la porte à coté, à pied.
-C'est pas grave, on est à deux, le temps passera plus vite !

Allan se réveilla le lendemain matin, dans un lit qui n'était pas le sien, et seul. Il n'avait aucune idée de la manière dont il s'était retrouvé là et il espérait sincèrement qu'il était chez Mike. Il se leva et s'aperçût qu'il était vêtu d'un simple boxer. Il sortit de la chambre et vit quelques photos accrochées aux murs du couloir qui menait au salon. Des photos représentant Mike et le gars qu'il avait vu avec lui au bar, l'autre fois.
Allan se rendit dans la cuisine et s'assit sur la chaise en face de Mike.
-Pourquoi on n'est pas chez moi ?
-T'as perdu tes clefs.
-Tu vis avec quelqu'un, non ?
-Allan, je... je suis marié, en fait. Avec William. Mais il voyage beaucoup, et moi j'ai des besoins, c'est pour ça que je t'ai demandé si ça ne te dérangeait pas d'être un couple libre. En fait c'est un amant que je voulais. Je ne couche qu'avec toi ou William.
-Mhh... t'aurais pu me le dire...
-Ca change beaucoup de choses pour toi ?
-oh je sais pas. Y'a une différence entre être un couple libre et se faire des one shot et de tromper ton mari avec moi, je trouve...
-Tu m'en veux ?
-Je... Je sais pas...
-Tu sais, je t'aime beaucoup, ça m'ennuierait que tu sois fâché... si tu veux on peut en rester là sexuellement parlant, mais j'aimerais qu'on reste amis tout de même...
-Mike... Je dois réfléchir. Je vais y aller...
-Comme tu veux...

Allan retourna chez lui. Ses clefs étaient dans la poche avant de sa veste, il ne les avait pas perdues... Il irait aux cours de l'après midi, il avait déjà raté une bonne partie de ceux de la matinée.
Allan s'alluma une cigarette tout en réfléchissant. Est-ce que cela le dérangeait vraiment que Mike soit marié ? Il passait le plus clair de son temps libre avec lui, ça n'était pas comme avec Logan... mais encore une fois, il n'était que l'amant... le second choix. Pouvait-on le choisir en premier, lui ?
Allan écrasa sa cigarette et prit une douche avant de partir pour les cours. Il s'assit à coté d'April, au cours d'anglais, et elle ne tarda pas de lui demander pourquoi il n'était pas venu dans la matinée.
-Je suis sorti avec Mike hier soir et je me suis réveillé chez lui ce matin.
-Ah bon, t'es encore sorti après ?
-Oui... figure toi que le gars qu'on a vu, William, dit il en prononçant le prénom d'une manière désagréable, c'était plus qu'un coup d'un soir... en fait, Mike et lui sont mariés.
-Quoi ? Et il t'a emmené chez lui ? Il te l'a présenté ?
-Non, il n'était pas là. Il voyage beaucoup, c'est pour ça que Mike veut bien sortir avec moi depuis le départ. En fait je ne suis que son amant...
-Oh...
-Vous deux, là bas, ça vous dérangerait d'écouter un peu mon cours ?
Allan et April se turent pendant le reste du cours d'anglais, et Allan se rendit au cours de sport des garçons. Le professeur les divisa en deux équipes et ils se livrèrent un match de basket sans répit. Allan était dans l'équipe adverse de Logan, qui était très sportif, et qui ne perdait pas une occasion de lui prendre le ballon. Allan était très fatigué lorsqu'il se rendirent aux vestiaires, et il n'avait qu'une envie, rentrer chez lui. Il avait trainé, comme d'habitude, pour ne pas gêner les autres. Le vestiaire était pratiquement désert. Il s'abaissa pour prendre ses affaires de douche dans son sac de sport, et en se relevant, il vit, sans le vouloir, les parties intimes de Bryan entre l'ouverture de sa serviette qu'il avait mal nouée autour de sa taille, après s'être douché. Bryan était un garçon peu commode, qui lui avait déjà donné de nombreux coups dans les côtes pendant le match de basket, et malheureusement pour lui, il s'était aperçût qu'il avait vu son sexe.
-ça va pas, espèce de fiotte ? dit ce dernier en enfilant rapidement son short qui trainait sur le banc. Tu oses regarder ma bite ? demanda-t-il en lui assénant un poing dans le ventre qui fit tomber Allan par terre, le souffle coupé.
-Tu oses te rincer l'œil sur moi ? dit-il en le frappant cette fois ci au visage. Je vais t'apprendre, moi, à violer l'intimité des autres. Tu vas voir ce que c'est de se faire violer dans son intimité, dit-il en attrapant un déodorant en spray qui trainait plus loin. Bryan lui donna un grand coup de pied dans les côtes, avant de se baisser et d'entreprendre de défaire le nœud du jogging que portant Allan.
Allan se débattait et essayait de reculer du mieux qu'il pouvait, les larmes aux yeux, mais Bryan le maintenait fermement immobilisé au sol.
-Non, non, s'il te plait... J'ai pas fait exprès, je te le jure ! Bryan, laisse-moi tranquille !
-Moi non plus, je ne fais pas exprès, dit-il en enfonçant la bouteille de déodorant dans l'anus d'Allan sans délicatesse aucune. Allan ressentit une violente douleur et se mit à hurler. À hurler son désespoir, à hurler au secours. C'est à ce moment là que la porte du vestiaire s'ouvrit violement sur Logan. Il ne sembla pas réfléchir et tira de toutes ses forces Bryan en arrière, avant de lui donner plusieurs coups de poing.
-Dégage, hurla-t-il avec force. DEGAGE !
Bryan partit en courant et Logan s'approcha d'Allan qui pleurait sur le sol, recroquevillé sur lui-même.
-Allan... dit il en lui caressant les cheveux. Allan, je... je suis désolé... il le prit dans ses bras. C'est ma faute, dit il en séchant une larme qui perlait au coin de ses yeux. J'aurais jamais du te laisser tomber... Pardonne-moi, Allan. Pardonne-moi...
Aucun son ne sortit de la bouche d'Allan et Logan se leva, en le tirant vers lui.
-Viens, on va se laver.
Allan ne dit rien, il se laissa conduire jusqu'aux douches. Il écouta Logan, qui lui disait combien il regrettait, combien il avait regretté depuis le départ de ne pas l'avoir choisi lui plutôt que Julia. L'eau se mit à couler le long de son corps, et Allan comprit que Logan avait ouvert le robinet d'eau chaude. Ils étaient encore habillés, sous la douche, et Logan l'enserra par la taille par derrière.
- Me pardonneras-tu un jour ?
Allan ne répondit rien. Il ne lui en voulait pas, mais il ne pouvait pas parler. Il était en état de choc, mais il savait que ce n'était pas sa faute. C'était à cause de lui que tout le monde connaissait son orientation sexuelle, mais il l'aurait dite tôt ou tard. Et personne ne pouvait deviner que ce genre de choses pouvait arriver.
Logan retira ses vêtements, et il lui fit face, offrant son corps complètement nu à la vue d'Allan.
-Je... Je peux te déshabiller ?
Allan ne répondit rien, et Logan commença par lui retirer son T-shirt. En voyant qu'il ne réagissait pas à cela, il lui retira le reste de ses vêtements et pris du gel douche dans sa main. Il se plaça derrière lui et passa sa main sur le dos d'Allan et entreprit de le laver. Il tremblait légèrement lorsqu'il arriva au sexe d'Allan, qui n'avait aucune réaction. Logan s'arrêta avant de toucher le sexe d'Allan. Logan ne bougeait plus, et Allan se retourna vers lui, intrigué. Il remarqua alors l'origine de son trouble. L'excitation l'avait envahi et son sexe se dressait fièrement.
-Je suis désolé, Allan. Tu me fais toujours autant d'effet...
Allan sourit tristement. Il s'empara de sa bouche et embrassa Logan avec tout l'amour qu'il avait pour lui, avant de prendre son sexe en main et d'entreprendre des vas et viens pour soulager son amour retrouvé. Logan éjacula dans un râle après quelques minutes, et il prit Allan dans ses bras. Ils restèrent comme ça, dans les bras l'un de l'autre, sous l'eau brûlante de la douche. Allan se sentait protégé et Logan se sentait pardonné.
Ils sortirent de la douche, et Allan s'habilla en silence. Il n'avait plus prononcé un seul mot, et Logan comprenait son souhait de ne pas parler. Il ramassa leurs affaires, fit son sac, ainsi que celui d'Allan, qui était assit et ne bougeait pas. Il mit les deux sacs sur son épaule gauche et tendit sa main droite à Allan, qui la saisit.
-Suis-moi, je suis venu en voiture aujourd'hui.
Logan jeta les deux sacs dans le coffre et s'assit à la place du conducteur. Allan était assit à la place du mort. Il avait ouvert la fenêtre et s'était allumé une cigarette. Logan l'observa quelques secondes avant de lui dire :
-Allan... il... il faudrait aller à l'hôpital.
Allan le regarda alors, et Logan comprit à la vue de son regard qu'il n'en avait aucune envie.
-Allan... Tu dois porter plainte contre lui. Je témoignerais. Mais il faut que tu ailles à l'hôpital, que quelqu'un d'autre constate qu'on t'a violé.
-Non. Je ne veux ni porter plainte, ni aller à l'hôpital.
-Allan... Tu ne peux pas laisser ce salaud en toute liberté comme ça !
-Logan, ramène moi chez moi, j'ai pas envie de parler de ça, je veux juste oublier, dit-il en recrachant la fumée de sa cigarette.
-Je suis désolé, mais je ne peux pas faire comme si rien ne s'était passé. Si tu ne vas pas porter plainte, je le ferai pour toi.
-Dis pas de conneries.
-Allan... il pourrait recommencer. Et qui sait ce qu'il t'aurait encore fait si j'étais pas arrivé ? Il t'aurait peut-être tué, qui sait, dit-il en essuyant rageusement les larmes qui s'étaient mises à couler le long de ses joues.
-Qui sait ce qu'il aurait pu te faire, hein ? cria-t-il. Il faut qu'il paye pour ce qu'il t'a déjà fait !
-Logan...
-S'il te plait, Allan. Je sais que je ne suis pas vraiment en position de te dire ça, mais fais le pour moi, si tu tiens un minimum à moi, fais le.
-Bon... d'accord.


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Mardi 28 octobre 2 28 /10 /Oct 21:02
Voilà le premier chapitre de ma nouvelle fiction... j'espère que ça va vous plaire!
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Mardi 28 octobre 2 28 /10 /Oct 20:57

-… Andrew Jonson, J’ai 19 ans.

-Et quelles sont vos motivations ?

-J’adore les plantes, j’ai la main verte, je pense que je pourrais vous être d’une grande utilité, et j’ai besoin d’argent…

Cet Andrew Jonson paraissait un peu pitoyable aux yeux de Lucas.  Il se tenait dans le petit salon privé de son beau père, qui servait aussi de salle d’attente à son bureau, dont la porte était entrebâillée, et il avait surpris la fin de la conversation de celui-ci avec le nouveau jardinier.  De là ou il était, il pouvait l’apercevoir de dos.  Il portait un baggy, un simple T-shirt noir, assez vieux, d’après ce qu’il en jugeait par la couleur délavée qu’il arborait, et de simples baskets.  Il avait les cheveux noirs très courts.

-Je pense que je vais vous prendre à l’essai, à partir de demain, cela vous convient-il ?

-Merci beaucoup !  Ce sera parfait !

-A demain dans ce cas.  Demandez à Alfred de vous raccompagner jusqu'à la sortie.

-A demain.

Andrew se retourna, révélant un doux visage à Lucas, qui n’avait cessé de l’observer.  Il avait le teint légèrement halé, une bouche pulpeuse, un nez droit et des yeux bleus azur, qui faisaient penser à ceux d’un ange. 

En apercevant Lucas, il lui fit un léger sourire crispé, que Lucas ne lui rendit pas.  Celui-ci se leva et entra dans le bureau de son beau père sans prendre la peine de toquer.

-Lucas.

-Jean, dit-il en prenant place sur le siège en face de son bureau.

-Je ne crois pas t’avoir entendu toquer.

-C’est normal, je n’ai pas toqué.

-Je vois que tu es toujours aussi poli.  Que me vaut ta visite ?

-J’ai besoin d’argent.

-Forcément.

Lucas se renfrogna.  Malgré la grande fortune que sa mère et son beau-père possédaient, il devait justifier la moindre de ses dépenses auprès de celui-ci.  C’était si pesant.  Bien sûr, il recevait de l’argent de poche chaque mois, peut être même que la somme qu’il recevait était plus élevée que celle que recevrait le jardinier, mais cela ne lui suffisait pas toujours.

-Je dois payer mon minerval, dit il en crispant ses doigts sur l’accoudoir de son fauteuil.

-Que fais tu de ton argent de poche ?

-Je le dépense. 

-Tu ne sais pas te payer ton minerval ?

-Mon argent de poche n’est pas destiné à payer mes frais scolaires.

-Tu m’exaspères.  L’argent te brule entre les doigts, répondit Jean en ouvrant le coffre encastré dans le mur derrière lui, caché par un tableau et dont lui seul connaissait la combinaison.

-Toi aussi.

Jean murmura quelque chose, mais Lucas ne l’entendit pas.

-Il te faut combien ?

-500 dollars environ.

Jean lui tendit une liasse de billets en le fusillant du regard.

Lucas sortit en fermant la porte du bureau derrière lui.

-C’est pas possible d’être aussi radin quand on est aussi riche.

-Bonjour monsieur.

-Bonjour, Alfred, dit il au major d’homme qui passait à coté de lui.

Il ne savait pas s’il l’avait entendu, et il s’en fichait pas mal.

 

 

-A demain dans ce cas.  Demandez à Alfred de vous raccompagner jusqu'à la sortie.

-A demain.

Andrew, qui ne s’était pas assis parce qu’il était bien trop stressé se retourna et ouvrit la porte qui était restée entrebâillée.  Il aperçût un jeune homme blond qui le regardait, assis sur l’un des fauteuils de la salle ou il avait poireauté pendant bien une demi-heure avant son entretien.  Il lui fit un petit sourire crispé.  Pourvu qu’il ne vienne pas pour la place de jardinier, il avait besoin de ce poste.

Il sortit de cet étrange salon et aperçût Alfred, qui vint vers lui, sans qu’il ait à lui demander quoi que ce soit.

-Alors, demanda-t-il, ça s’est bien passé ?  Vous avez le poste ?

Il avait eu le temps de discuter un peu avec Alfred, pendant la demi-heure d’attente, et lui avait raconté l’objet de sa visite.

-Eh bien il me prend à l’essai demain, dit-il avec un sourire.  Mais il y avait un autre garçon qui attendait, j’espère que c’est pour autre chose.

Alfred pouffa de rire.

-C’est Monsieur Lucas, le beau fils de Monsieur Delatourre.  Ça m’étonnerait fort qu’il attende là pour les mêmes raisons que vous.  Il aurait bien trop peur de se salir les mains.

-Ah, répondit Andrew, soulagé.

-En tout cas, bonne chance, lui dit Alfred, une fois arrivés à la sortie, ca ne va pas être de la tarte, je vous préviens.

Andrew le remercia et sortit de l’immense demeure.  Il se mit à avancer sur le petit sentier qui menait jusqu’au grand portail en fer forgé, à deux cents mètres de là.  Le jardin qui s’étendait de part et d’autre du sentier était immense.  Il devait venir tous les jours après les cours pour s’en occuper, et ce ne serait pas de trop, vu la taille du jardin, et qu’en plus, d’après ce qu’il pouvait constater, ça faisait un petit temps déjà qu’il n’avait pas été entretenu.

Andrew referma le portail derrière lui, en sortant. 

Il retourna au petit appartement qu’il louait, près de la prestigieuse université ou il allait entrer.  Il était soulagé d’avoir été engagé, parce que sinon il ne savait pas comment il aurait fait pour payer le loyer.  Andrew avait choisi cette université californienne, parce qu’elle était réputée pour sa faculté de sciences politiques et économiques, qui étaient précisément les études qu’il voulait faire.  Il avait donc du laisser ses parents, ses amis et tout ce qu’il connaissait loin derrière lui, dans le Massachussetts.

Andrew jeta ses clefs sur la table basse et se laissa tomber sur le canapé miteux qu’il avait acheté dans un magasin de seconde main.  Il faisait si chaud, ici en Californie…

 

 

Lucas se réveilla vers midi le lendemain.  Il s’étira et se dirigea vers la fenêtre, qui donnait sur la partie du jardin non visible aux visiteurs, et plus loin, il y avait la mer.  Il faisait beau, aujourd’hui encore.  Il avait payé son minerval à l’université, et la rentrée était pour le lendemain.  Son regard se perdit dans l’horizon.  Il n’avait pas vraiment envie d’aller en cours.  Il savait que de toute façon, il serait engagé dans l’entreprise de son beau père et que même si ça n’était pas le cas, l’avarice de celui-ci lui garantissait un héritage qui lui éviterait de travailler pendant un bon bout de temps.  Il ne s’entendait pas très bien avec Jean, il ne s’était jamais bien entendu avec lui, mais il s’était marié avec sa mère et il était bien forcé de le supporter.

Il aperçût dans le jardin le jardinier qui s’activait.  Il était accroupit par terre et arrachait les mauvaises herbes, torse nu.  Sa peau bronzée luisait sous le soleil chaud.  Il transpirait.  Lucas sourit. 

Il décrocha son téléphone et composa le numéro de la bonne.

-Carmen ? … oui, j’aimerais petit déjeuner… Pourriez vous dresser ma table dans le jardin, près de la marre ?... Merci, Carmen, vous êtes un ange.

Lucas continua à observer le jardinier, et ne tarda pas à voir Carmen, cette brave femme, amener une petite table de jardin ronde en fer forgé blanc, suivie de sa chaise et bientôt recouverte de croissants et autres viennoiseries, ainsi qu’une tasse et d’une carafe de café et une autre de jus d’orange.  Le téléphone sonna et Carmen lui annonça que son petit déjeuner était prêt.

Lucas descendit, seulement vêtu de son bas de pyjama et alla s’installer à sa table, en face du jardinier qui continuait à arracher les mauvaises herbes.  Ce qu’il était sexy, même s’il était vêtu de haillons, pensa-t-il en regardant son dos musclé.

Le jardinier se releva, et Lucas remarqua que son jeans baggy, qui était troué aux genoux était par ailleurs taché de boue.  Il jeta les mauvaises herbes qu’il avait arrachées dans un sac un peu plus loin.

-Vous devriez porter un pantalon de travail, ça vous éviterai de tacher le votre, dit Lucas en se servant du café.  Le jardinier sursauta, et ça le fit sourire.  Manifestement il ne l’avait pas vu s’installer à sa table.  Jean ne vous a pas proposé d’en porter un, repris-t-il.

-Euh… M. Delatourre ?

-Oui, Jean.

-Non, il a du oublier.

Lucas sourit.  Il a du penser à son porte feuille, oui.

-Vous voulez faire une petite pause ?

-Je ne sais pas si…

-Je vous accorde une pause, si vous la voulez, dit il en regardant une petite goutte de sueur couler le long de sa tempe.

-C’est d’accord, alors.

Lucas lui servit un verre de jus d’orange et le lui tendit.  Le jardinier rougit avant de le prendre et de le boire d’une traite.  Il s’assit par terre, à l’ombre d’un arbre, et après quelques instants, il se remit au travail. 

 

 

Andrew arriva à dix heures trente dans la demeure de M. Delatourre, et ce dernier lui donna ses instructions.  Il lui était interdit de rentrer dans la maison, et tous les outils dont il aurait besoin se trouvaient dans la remise, dans un coin reculé du jardin.  Sa tache consistait à arracher les mauvaises herbes, tondre le gazon et tailler les haies, et quand il aurait fini, il était tenu de mettre M. Delatourre au courant.  Andrew se mit au travail et il se mit à arracher les mauvaises herbes autour de la marre, dans un coin reculé du jardin.  Le soleil tapait et son T-shirt fut vite trempé de sueur, ainsi il décida de l’enlever.

Il vit la bonne dresser une table, un peu plus loin, mais n’y prêta aucune attention.  Après un moment, fatigué d’arracher ces satanées mauvaises herbes, il ramassa celles qu’il avait déjà arrachées et les jeta dans le sac qu’il avait préparé à cet effet, qui était un peu plus loin.

-Vous devriez porter un pantalon de travail, ça vous éviterai de tacher le votre, dit une voix derrière lui. Andrew sursauta et se retourna, pour se retrouver face au garçon blond de la veille, occupé à se servir une tasse de café, le sourire aux lèvres.  Il était vêtu uniquement d’un bas de pyjama rayé bleu et blanc.  Jean ne vous a pas proposé d’en porter un ?, repris-t-il.

-Euh… M. Delatourre ?

-Oui, Jean.

-Non, il a du oublier. Répondit Andrew en se disant que ce crétin devrait utiliser le nom de famille de son employeur quand il parlait de lui avec lui, plutôt que son prénom.

-Vous voulez faire une petite pause ?

-Je ne sais pas si…

-Je vous accorde une pause, si vous la voulez.

-C’est d’accord, alors.

Andrew l’observa.  Il avait les cheveux blonds, pas encore coiffés, mais la veille ils tombaient soigneusement devant ses yeux.  Il avait les yeux gris et froids, et il s’étonna qu’il lui serve un verre de jus d’orange, qu’il but d’une traite, car il était littéralement assoiffé.  Il observa une dernière fois le visage las du garçon, avant d’aller s’asseoir au pied d’un arbre, plus loin.

Publié dans : La Cage Dorée
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Jeudi 9 octobre 4 09 /10 /Oct 01:11
Et voilà la suite!
J'ai pensé à toi, Miyuki, j'espère que ça te plaira ^^

autre chose maintenant...
J'ai une idée de nouvelle fiction, j'aimerais savoir si ça vous plairait que j'en écrive une 2e?

Bisoukes
Publié dans : Notes de l'auteur
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Jeudi 9 octobre 4 09 /10 /Oct 01:10
Le lendemain, Allan rejoignit directement April. Elle était assise seule sous l'arbre ou il avait mangé la veille. Ça devait être son endroit favori. Il s'assit à coté d'elle et se mit à lui parler joyeusement, sans faire attention aux regards noirs que les élèves lui jetaient en passant. Ca faisait du bien d'avoir quelqu'un à qui parler. Allan n'avait jamais été le mec le plus populaire de sa classe, et il était loin d'être un leader, mais il avait des amis, des connaissances avec qui il parlait, du moins, c'est ce qu'il pensait.
Mike était partit tôt le matin, en l'embrassant chastement sur la bouche, croyant qu'il dormait encore.
-Et toi, lui demanda-t-il après s'être allumé une cigarette, tu as quelqu'un dans ta vie ? Parce que bon tu connais une partie de ma vie sentimentale, mais moi je ne sais rien de la tienne !
- Non, je n'ai personne...
-Ah bon, s'étonna-t-il. T'es très belle pourtant. T'aime les mecs ou les filles ?
Elle sourit.
-C'est bien une question d'homo ça ! Les mecs...
-C'est bizarre que tu sois seule...
April rit d'un rire franc.
-Non, c'est normal, qui voudrait d'une fille qui passe tout son temps libre à bouquiner ?
-Un mec cultivé !
-Eh bien apparemment il n'y en a pas dans cette école !
-Hey !
-Je parle des hétéros, bien sûr !
-Bien rattrapée !
Bien qu'il ne la connaisse que depuis peu, Allan aimait beaucoup April. Elle était belle et intelligente, s'il avait été hétéro, il aurait surement tenté sa chance avec elle. Elle avait aussi autre chose qui la rendait unique à ses yeux : c'était la seule personne qui lui parlait encore, alors qu'il ne la connaissait pratiquement pas à la base.
-Il faudrait qu'on commence à travailler, dit-elle
-Oui... tu peux venir chez moi après les cours, on sera tranquilles.
-C'est une ruse pour m'attirer dans ta chambre ? Plaisanta-t-elle
-Merde, tu m'as démasqué !
Allan aperçut Logan un peu plus loin, avec Pierre et Julien, qui parlaient avec animation. Logan ne semblait pas écouter, il le regardait, le visage vide de toute expression. Allan expira une grande bouffée de fumée, par pure provocation, car il savait que Logan n'aimait pas le voir fumer.

Allan s'adossa contre le mur de l'enceinte du collège. Il attendait April. Il s'alluma une nouvelle cigarette, en protégeant la flamme de son briquet du vent avec ses mains. Si sa consommation avait un peu baissé depuis qu'il était avec Logan, elle avait repris de plus belle depuis ces derniers jours. April sortit enfin et il l'attrapa par le poignet.
-Ah, tu es là, dit elle. Je croyais que tu m'avais oubliée !
-Comment j'aurais pu t'oublier ? dit-il en arborant un sourire charmeur.
-Sérieusement, si tu n'étais pas gay, je croirais que tu me dragues !
Allan rit. Comme cela faisait du bien de rire...

Arrivé devant sa porte, il sortit la petite clef ronde de sa poche et l'ouvrit.
-Je vous en prie, Mademoiselle.
April entra, et se dirigea directement vers le salon.
-Mais... Tu vis seul, dit-elle après un moment.
-effectivement. A quoi tu l'as deviné ?
-Eh bien déjà à la taille de l'appartement, et ensuite, il n'y avait que deux portes dans le couloir. Ta chambre et ta salle de bain.
-Tu veux quelque chose à boire ?
-Oui, la même chose que toi... Tu... Tu n'as pas de parents ?
-Euh, répondit Allan, gêné, en revenant avec deux verres de coca, si... Mais on va dire qu'ils ont mal digéré le fait que je sois homo...
-Ils savent depuis longtemps ?
-Deux ans.
-Je t'admire, tu sais... Faire face à tout cela, ça ne doit pas être facile.
-Non, c'est vrai.
-il t'a reparlé ?
-Qui ça ?
-Logan.
-Pourquoi ça ?
-Ben je ne sais pas, c'était ton meilleur ami non ?
-euh ouais
-C'est ton ex aussi, non ?
Allan avala de travers, ce qui eut pour effet de le faire tousser bruyamment pendant plus d'une minute.
-Comment tu le sais, réussit-il à articuler, une fois calmé.
-Oh j'ai bien vu comment tu l'as regardé ce matin. Et comment lui te regardait. Tu l'aimes et t'as voulu le rendre jaloux, et au lieux de laisser tomber Julia comme tu l'aurais voulu, il t'a largué, ce qui t'a valu ce cocard.
Allan plongea son regard dans les yeux jade d'April.
-Oui, souffla-t-il.
-Si tu as besoin d'en parler...
-Je... Je crois que je l'ai toujours aimé... Je rêvais de lui, c'est comme ça que j'ai découvert qui j'étais. Quand il est venu vers moi, j'ai cru que c'était encore un rêve, mais non. Si ça en avait été un, il aurait laissé tomber Julia et il se serait affiché avec moi... Je lui ai demandé de choisir, mais il n'a pas voulu, alors j'ai voulu lui montrer ce qu'on ressentait, et il m'a laissé tomber, dit Allan avec une pointe de tristesse dans la voix.
-Je ne sais pas s'il t'aime, mais ce qui est sur, c'est que tu lui manques, il n'arrête pas de te regarder, que ce soit en cours ou à la récré...
Un petit silence gêné s'installa. April regarda méticuleusement la décoration de la pièce et sourit.
-J'adore ta déco en tout cas...
-Bon... On se met au travail ?
Ils planchèrent pendant deux bonnes heures sur la pièce de Shakespeare qu'ils devaient analyser, quand on sonna à la porte. Etonné, Allan se leva pour aller ouvrir.
-Surprise, dit Mike, en brandissant deux cartons de pizza d'où s'élevait une bonne odeur. J'ai vu que ton frigo était vide ce matin, alors j'ai pensé que ça te ferai plaisir, dit il devant la mine dépitée d'Allan.
Allan sourit.
-C'est vrai, t'as raison, mon frigo est vide, je devais faire les courses hier normalement. Entre.
-Ah je dérange, peut-être ? Dit Mike en apercevant April.
-Oh non, répondit celle-ci. Je crois qu'on a assez travaillé pour aujourd'hui, je vais vous laisser.
-Mais non, reste, quand il y en a pour deux, il y en a pour trois, répondit Allan.
-Oh mais j'ai pas très faim...
- Comment peux-tu ne pas avoir faim, tu n'as de nouveau rien mangé à midi, et moi qui ai mangé, je suis a-ffa-mé !
-Bon... Si t'insistes, dit elle en ramassant ses affaires sur la table.
Le repas se passa on ne peut mieux. Allan était content de constater que Mike et April s'entendaient à merveille. Mike, qui était photojournaliste, exerçait précisément le métier qu'April ambitionnait et il leur raconta des anecdotes sur son travail, des voyages qu'il avait faits et des histoires toutes plus passionnantes les unes que les autres. Ses yeux brillaient lorsqu'il parlait, ce qui le rendait bien plus sexy aux yeux d'Allan, qui se disait qu'en plus d'être canon, il était intelligent. Il s'aperçut alors vraiment de la différence d'âge qu'il y avait entre eux, car le nombre de voyages que Mike avait déjà fait lui avaient permis de rencontrer un grand nombre de cultures, et Allan s'aperçût combien il était cultivé et ouvert d'esprit.

-April il est tard, tu veux que je te raccompagne chez toi en voiture ?
-Ah ça serait gentil !

Allan prit place au volant, Mike à sa droite et April derrière lui. April n'habitait vraiment pas loin de chez lui, mais son éducation lui interdisait de laisser une fille seule retourner chez elle, et il attendit qu'elle ait refermé la porte de chez elle pour remettre le contact.
-Tu es venu comment jusque chez moi ?
-En taxi, j'ai pas de voiture, juste une moto, ce n'était pas pratique pour les pizzas.
-Tu veux que je te raccompagne chez toi, ou tu veux venir passer la nuit chez moi ?
Mike lui fit un sourire qui en dit long, et Allan lui répondit par un même sourire. S'ils n'avaient pas eu cette conversation la veille, Allan aurait cru qu'ils étaient un vrai couple.
Une fois rentrés, Allan entraina Mike directement dans la chambre et le poussa sur le lit. Il était bien content qu'il ait accepté de rester « dormir » car il avait eu une envie folle de lui sauter dessus toute la soirée. Lentement, Allan passa ses mains sur son torse, par dessus son T-shirt, puis il les glissa dessous, les remontant lentement, remontant par la même occasion le tissu qui cachait ce torse musclé à la vue de son amant. Il finit par l'enlever et continua à se caresser sensuellement le torse, ne lâchant pas Mike du regard, qui s'était mis à mordre sa lèvre inférieure sous l'excitation. Allan défit la boucle de sa ceinture et ne put résister plus longtemps aux lèvres tentatrices de son amant. Il se coucha sur lui et se mit à l'embrasser, tout en le caressant. Mike lui retira son pantalon, et son boxer par la même occasion et il se retrouva nu sur lui, dévoilant son érection. Allan déshabilla Mike avec fièvre et colla son érection à la sienne. Il se mit à lui chuchoter des insanités à l'oreille, tout en la lui léchant, puis il descendit le long de son cou, embrassa ses pectoraux en s'attardant sur ses tétons. Il sourit en se rendant compte que Mike se retenait de gémir. Il se mit ensuite à lécher son nombril, à y faire entrer sa langue, puis il embrassa son ventre le long de la fine ligne de poils qui partait de son nombril jusqu'à son sexe. Il l'embrassa autour de son sexe et puis se mit à lécher ses testicules. Mike, qui avait réussi à rester plus ou moins silencieux ne put retenir un gémissement bruyant. Après avoir léché et gobé ses testicules, Allan se mit à lécher son gland, à l'embrasser lui aussi. Avec un sourire, il lécha son sexe depuis la base et l'avala entièrement. Mike gémissait au rythme de ses vas et viens maintenant, et Allan était satisfait de savoir lui arracher ces gémissements de plaisir. Après un moment, Mike passa sa main dans ses cheveux, les agrippa et les tira légèrement.
-Allan, je... Ca vient...
Allan redoubla d'effort et il recueillit le fruit de son travail dans sa bouche. Il remonta jusqu'au visage de Mike et se mit à l'embrasser goulument pour lui faire gouter le reste de sperme qu'il avait encore dans sa bouche. Mike se mit à toucher son sexe et Allan lui mordit la lèvre. Aujourd'hui, c'était lui qui commandait. Il s'approcha de l'anus de son partenaire et se mit à le lécher, et ensuite de le toucher avec les doigts, sans pour autant les entrer dedans. Il voulait le faire languir, et sa marchait, après quelques minutes de ce manège, Mike s'empala lui-même sur les doigts de son amant. Allan le regarda, mais Mike avait les yeux fermés, et sur son visage s'affichait une expression de béatitude. Il se mit à faire des vas et viens dans son anus avec les doigts, et le jugeant assez préparés, il les retira et les remplaça par son propre sexe. Un sentiment de bien-être l'envahit. Qu'il était bon de se retrouver là, dans cette étroite et chaude cavité. Mike s'était un peu crispé et Allan commença de lents et doux vas et viens, pour ne pas le brusquer. Son sexe allait et venait dans la cavité de Mike, dans un concert de soupirs, de gémissements et le son haletant de leur souffle. Allan se déversa en Mike, un peu avant lui, avant de s'affaler contre lui.

Le lendemain, comme la veille, Mike était partit très tôt. Allan ne s'était pas réveillé cette fois. Une fois arrivé à l'école, April l'assaillit de questions :
-Dis moi un peu, c'est qui ce canon atomique que j'ai vu hier ?
-C'est Mike.
-Oui, je sais comment il s'appelle, je te demande qui c'est !
-C'est lui qui m'a embrassé devant tout le monde.
-AAAHH, c'est ton copain ?
-euh... on peut dire ça...
-Comment ça ?
-Eh bien je pensais simplement rendre Logan jaloux, j'avais pas projeté de le revoir... et puis finalement, je l'ai rappelé et on a fini par se mettre d'accord.
-C'est-à-dire ?
-On est un couple libre, dit Allan en rigolant. En gros on se comporte comme un couple, sauf qu'on peut aussi voir d'autres personnes.
-Sexfriends quoi...
-Ouais on peut dire ça, dit Allan en fermant les yeux et en mettant son visage face au soleil pour profiter de la chaleur qu'il dégageait.
-Et Logan ?
Allan se crispa, la chaleur du soleil n'était plus si agréable tout à coup.
-Quoi Logan ? Dit-il sans pour autant ouvrir les yeux.
-Tu ne vas plus rien tenter ?
-Non, il faut que je l'oublie.
-Mais tu l'aimes, non ?
-...
-Tu as raison, dit-elle en lui embrassant la joue, il faut que tu l'oublie, ce n'est qu'un idiot.
Un sourire triste se dessina sur les lèvres d'Allan. Il fallait qu'il l'oublie, oui, mais c'était si difficile d'oublier la personne qu'on aime...


Publié dans : Sens Interdit
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Dimanche 5 octobre 7 05 /10 /Oct 16:00
Hello mes petits loups!
Voilà le nouveau chapitre de Sens Interdit!  J'espère qu'il vous plaira, moi je le trouve plutot pas mal ^^ n'hésitez pas à donner votre avis ^^

Je remercie tous ceux qui m'encouragent via leurs commentaire, et je leur fait de gros bisous!
Publié dans : Notes de l'auteur
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